LONDRES - Le gouvernement britannique a promis mardi de sévir s'il était avéré que de grands groupes ont manipulé le marché du gaz, comme il l'avait fait dans l'affaire du Libor.
Nous soutiendrons les régulateurs afin qu'ils prennent toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que la loi soit appliquée dans toute sa force, si les manipulations sur le marché du gaz étaient avérées, a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Energie Edward Davey devant les députés.
L'Autorité britannique des marchés financiers (FSA) a annoncé lundi son intention d'enquêter sur ce dossier, qui est également suivi par le régulateur du marché de l'énergie (Ofgem).
Les preuves rassemblées dans le cadre de ces enquêtes sur de possibles manipulations des prix de la part de grandes compagnies d'énergie en Grande-Bretagne pourront être utilisées dans le cadre de poursuite pénales ou civiles, a souligné le gouvernement.
La violation des règles du marché est toujours une mauvaise chose, mais en cette période où les ménages et les entreprises se débattent face à des factures énergétiques élevées, le pays peut attendre de nous que nous prenions des mesures fermes si ces allégations s'avèrent fondées - et c'est ce que nous allons faire, a déclaré M. Davey.
Le responsable gouvernemental a également appelé les témoins d'éventuelles manipulations à apporter des preuves aux enquêteurs, leur promettant la protection de leur anonymat si nécessaire.
Le gouvernement britannique se félicite d'avoir par le passé fourni aux régulateurs les pouvoirs nécessaires pour faire face aux violations des règles des marchés, citant l'affaire des manipulations de taux interbancaires britannique Libor et européen Euribor.
L'affaire du Libor avait éclaté fin juin, quand la banque Barclays avait révélé qu'elle allait payer 290 millions de livres pour mettre fin à des enquêtes des régulateurs britannique et américain sur des manipulations de taux entre 2005 et 2009.
Le Libor est un taux auquel les banques se prêtent de l'argent entre elles mais qui conditionne plus largement une masse gigantesque de produits financiers de plus de 300.000 milliards de dollars.
(©AFP / 13 novembre 2012 17h00)
Nous soutiendrons les régulateurs afin qu'ils prennent toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que la loi soit appliquée dans toute sa force, si les manipulations sur le marché du gaz étaient avérées, a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Energie Edward Davey devant les députés.
L'Autorité britannique des marchés financiers (FSA) a annoncé lundi son intention d'enquêter sur ce dossier, qui est également suivi par le régulateur du marché de l'énergie (Ofgem).
Les preuves rassemblées dans le cadre de ces enquêtes sur de possibles manipulations des prix de la part de grandes compagnies d'énergie en Grande-Bretagne pourront être utilisées dans le cadre de poursuite pénales ou civiles, a souligné le gouvernement.
La violation des règles du marché est toujours une mauvaise chose, mais en cette période où les ménages et les entreprises se débattent face à des factures énergétiques élevées, le pays peut attendre de nous que nous prenions des mesures fermes si ces allégations s'avèrent fondées - et c'est ce que nous allons faire, a déclaré M. Davey.
Le responsable gouvernemental a également appelé les témoins d'éventuelles manipulations à apporter des preuves aux enquêteurs, leur promettant la protection de leur anonymat si nécessaire.
Le gouvernement britannique se félicite d'avoir par le passé fourni aux régulateurs les pouvoirs nécessaires pour faire face aux violations des règles des marchés, citant l'affaire des manipulations de taux interbancaires britannique Libor et européen Euribor.
L'affaire du Libor avait éclaté fin juin, quand la banque Barclays avait révélé qu'elle allait payer 290 millions de livres pour mettre fin à des enquêtes des régulateurs britannique et américain sur des manipulations de taux entre 2005 et 2009.
Le Libor est un taux auquel les banques se prêtent de l'argent entre elles mais qui conditionne plus largement une masse gigantesque de produits financiers de plus de 300.000 milliards de dollars.
(©AFP / 13 novembre 2012 17h00)