Au lendemain de l'amende de 1,4 milliard de francs infligée à UBS pour son implication dans les manipulations du Libor, la grande banque promet des changements. Le président du conseil d'administration Axel Weber prévoit que l'établissement devra longtemps travailler sur les conséquences du scandale.
"Cela prendra bien deux ans jusqu'à ce que nous ayons réglé les principaux problèmes", a déclaré Axel Weber dans un entretien avec la "Neue Zürcher Zeitung" publié jeudi. Le travail avec les régulateurs et gendarmes de la concurrence constitue la première étape. Des procédures civiles et demandes d'indemnisations ne sont pas exclues.
Concernant la possibilité d'une action en justice à l'encontre de Marcel Ospel, président de la grande banque de 2001 à 2008, Axel Weber a conscience de sa propre responsabilité vis-a-vis des actionnaires et des clients. La banque évaluera "toutes les options".
Le président de l'organe de surveillance plaide pour un virage en profondeur. UBS doit prendre en main sa culture d'entreprise afin que des erreurs comme celles commises dans l'affaire du Libor "ne se reproduisent plus jamais". La tolérance zéro doit s'appliquer aux comportements illicites.
Eveline Widmer-Schlumpf indignée
La présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf a pour sa part sévèrement condamné jeudi les banquiers d'UBS impliqués. "Je suis indignée par ce comportement. C'est intolérable et c'est même effrayant, a déclaré jeudi la conseillère fédérale devant la presse à Berne.
La grande argentière a par ailleurs pris la défense de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) sous le feu de la critique. Elle estime que la FINMA a bien réagi et juge excellente la collaboration internationale entre les régulateurs.
La surveillance de la FINMA relevant du Parlement, il lui reviendra d'examiner d'éventuels manquements. "Il prendra sûrement l'affaire en mains", a estimé la ministre des finances. Si la FINMA estime sa crédibilité en jeu, c'est à lui de prendre des mesures, selon Eveline Widmer-Schlumpf.
sda-ats"Cela prendra bien deux ans jusqu'à ce que nous ayons réglé les principaux problèmes", a déclaré Axel Weber dans un entretien avec la "Neue Zürcher Zeitung" publié jeudi. Le travail avec les régulateurs et gendarmes de la concurrence constitue la première étape. Des procédures civiles et demandes d'indemnisations ne sont pas exclues.
Concernant la possibilité d'une action en justice à l'encontre de Marcel Ospel, président de la grande banque de 2001 à 2008, Axel Weber a conscience de sa propre responsabilité vis-a-vis des actionnaires et des clients. La banque évaluera "toutes les options".
Le président de l'organe de surveillance plaide pour un virage en profondeur. UBS doit prendre en main sa culture d'entreprise afin que des erreurs comme celles commises dans l'affaire du Libor "ne se reproduisent plus jamais". La tolérance zéro doit s'appliquer aux comportements illicites.
Eveline Widmer-Schlumpf indignée
La présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf a pour sa part sévèrement condamné jeudi les banquiers d'UBS impliqués. "Je suis indignée par ce comportement. C'est intolérable et c'est même effrayant, a déclaré jeudi la conseillère fédérale devant la presse à Berne.
La grande argentière a par ailleurs pris la défense de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) sous le feu de la critique. Elle estime que la FINMA a bien réagi et juge excellente la collaboration internationale entre les régulateurs.
La surveillance de la FINMA relevant du Parlement, il lui reviendra d'examiner d'éventuels manquements. "Il prendra sûrement l'affaire en mains", a estimé la ministre des finances. Si la FINMA estime sa crédibilité en jeu, c'est à lui de prendre des mesures, selon Eveline Widmer-Schlumpf.
Source: swissinfo.ch
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