Le groupe québécois Ivanhoe-Cambridge qui dispose d'un énorme patrimoine immobilier (près de 24 milliards d'euros) dans le monde souhaite céder trois de ses biens parisiens pour 715 millions.
Ivanhoe-Cambridge, la branche immobilière de la Caisse des dépôts du Québec, continue de faire le ménage dans ses actifs parisiens. En avril, elle avait racheté pour 245,5 millions d'euros le siège de PSA, avenue de la Grande-Armée à Paris.
Selon nos informations, cette fois-ci, elle vient de mettre en vente trois immeubles de bureau: le siège de Vivendi, avenue de Friedland à deux pas des Champs-Élysées, le siège d'Areva près d'Opéra, et la tour Pacific à la Défense. Le groupe qui dispose d'un énorme patrimoine immobilier (près de 24 milliards d'euros) dans le monde souhaite céder ce portefeuille pour 715 millions. Un montant qui en ferait la transaction la plus élevée jusqu'ici en 2012.
Pour l'instant, la vente de l'année en immobilier d'entreprise à Paris, 611 millions, a été réalisée par le fonds Canam qui a cédé deux immeubles (la cité du Retiro, siège de Cartier, et l'immeuble Neo, boulevard Haussmann où est installé Le Figaro).
Si la Caisse des dépôts du Québec veut vendre ensemble ces trois immeubles, c'est qu'ils n'ont pas la même valeur. Situé en plein quartier central des affaires, avec un locataire stable, le siège de Vivendi est un bijou. La tour Pacific qui compte 25 étages est moins séduisante. «C'est une tour d'ancienne génération qui va nécessiter de gros travaux, souligne un expert.
En plus, la Société générale qui en est le locataire principal partira au plus tard en 2015.» Quant à l'immeuble d'Areva rue La Fayette, il est bien situé, mais il faudra vite trouver un nouveau locataire, le groupe nucléaire l'aura quitté à l'automne 2013.
Autant de difficultés qui ne devraient pas décourager les prétendants car il n'y a pas si souvent des immeubles aussi emblématiques sur le marché. Assureurs, fonds d'investissement, fonds souverains (Singapour, Qatar, Norvège…) la liste des acquéreurs potentiels est longue. Avec a priori un avantage pour les fonds souverains qui ont réalisé les deux plus grosses transactions en immobilier de bureau à Paris en 2012.
Source: Jean-Yves Guerin
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