vendredi 22 janvier 2010
Messier partners
La Tribune révèle la démission de Jean-Charles Charki, un des banquiers d'affaires de Messier Partners, la société de l'ancien patron de Vivendi Universal, en désaccord avec son supérieur sur "l'équilibre de leurs rémunérations". A la ville, le dirigeant est le gendre de Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée ...
Le procès "Messier" débarque bientôt en France
Après les Etats-Unis, la première étape a lieu jeudi avec une audience de fixation au tribunal de grande instance de Paris. Objectif : définir un calendrier précis pour ce procès qui devrait durer plusieurs semaines à partir de fin mai.
Anthony Morel analyse les enjeux du procès de Vivendi qui s'apprête à s'ouvrir au ribunal de grande instance de Paris, le 21 janvier 2010 sur BFM Radio.http://www.radiobfm.com/media/audio/65T8U9SfFUk36ttgf7W6eXQPescW9tip.mp3
La rédaction avec Anthony Morel - radiobfm.com, le 21/01/2010
Anthony Morel analyse les enjeux du procès de Vivendi qui s'apprête à s'ouvrir au ribunal de grande instance de Paris, le 21 janvier 2010 sur BFM Radio.http://www.radiobfm.com/media/audio/65T8U9SfFUk36ttgf7W6eXQPescW9tip.mp3
La rédaction avec Anthony Morel - radiobfm.com, le 21/01/2010
jeudi 21 janvier 2010
ATTENTION !!!
AUJOURD'HUI À 13H30, CONVOCATION DE J. M MESSIER POUR L'AFFAIRE "VIVENDI ", AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS, 11ÈME CHAMBRE.
Les don Quichotte de la cote
Le procès français de Vivendi en sera une nouvelle illustration : les petits actionnaires n'hésitent plus à monter au créneau contre les grands groupes. Jusque dans les prétoires, comme trois de ces épargnants-justiciers. Portraits.
Ce jeudi 21 janvier, Armel Lacaule n'est pas venu tailler le bout de gras avec les autres petits actionnaires, dans le local que la Société générale met à leur disposition, au sous-sol de son siège social, boulevard Haussmann, à Paris. Mais cet ancien cheminot de 62 ans a consigné, en rouge, sur son calepin, les dates que la 11e chambre correctionnelle de Paris devait fixer, ce jour-là, pour le procès de Vivendi et de son ex-PDG, Jean-Marie Messier, soupçonnés d'avoir diffusé des "informations fausses et trompeuses". Lacaule est, avec d'autres, à l'origine de la plainte contre l'ancien patron du groupe de médias, déposée au pénal par Me Frédérik-Karel Canoy en... 2002. Sept ans plus tard, le 22 octobre dernier, les plaignants, pour la plupart actionnaires individuels, ont appris la bonne nouvelle : le renvoi en correctionnelle de cinq anciens dirigeants de Vivendi, dont "J2M". Tous risquent non seulement de fortes amendes, mais aussi selon les textes - plusieurs années de prison ferme. Seuls ou à travers des associations, les actionnaires minoritaires sont de plus en plus nombreux dans les prétoires. Pourtant, les procédures collectives à l'américaine (class actions), telles que celle en cours aux Etats-Unis contre Vivendi, ne sont pas autorisées en France, au grand dam de Colette Neuville, présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires. Depuis qu'un tribunal a accordé, en 2006, à 700 actionnaires constitués parties civiles contre le plasturgiste Sidel, une indemnisation de 10 euros par action pour réparation du préjudice subi par la divulgation de fausses informations, certains investisseurs individuels se sont transformés en véritables justiciers. D'Alcatel à EADS, en passant par la Société générale ou France Télécom, une poignée de petits actionnaires français sont à l'origine d'une multitude de procédures contre les vedettes du CAC 40.
Armel Lacaule un retraité défie Vivendi
"Chez moi, si vous ne marchez pas droit, on vous met dans l'océan", martèle Armel Lacaule. D'un naturel plutôt introverti, ce Gascon n'est pas mécontent de voir "l'ex-maître du monde" comparaître devant le tribunal. "Jean-Marie Messier était visionnaire, mais il a aussi beaucoup trompé ses actionnaires", s'agace ce fils d'agriculteur qui investit en Bourse depuis une quinzaine d'années. Comme plusieurs centaines d'épargnants parties civiles au procès, il espère obtenir réparation et faire la leçon à certains dirigeants, "que l'on ferait mieux de payer moins cher au regard de leurs piètres résultats". Ce retraité à l'accent du Sud-Ouest et à la voix suave n'est pas un contestataire professionnel. Tant s'en faut. Mais il apprécie la rectitude et considère l'investissement individuel comme un acte citoyen suceptible de consolider le capital des entreprises françaises. Dès lors, face à des "informations trompeuses", Armel Lacaule voit rouge.Le 16 avril 2001, il avait déjà adressé au procureur de la République du Havre une lettre accusatoire contre les dirigeants de Sidel, pris, à ses yeux, en flagrant délit de malhonnêteté. En parcourant le site de la Commission des opérations de Bourse (COB), il avait découvert que plusieurs responsables avaient cédé des paquets d'actions, tandis qu'ils continuaient à promettre monts et merveilles au marché. "Je n'avais pas d'arrière-pensée procédurière, mais j'avais besoin de lâcher mon venin", assure-t-il. Cinq ans plus tard, le bonhomme a finalement obtenu réparation. Une première en France : jamais, jusque-là, un tribunal n'avait donné raison à des actionnaires lésés par des informations trompeuses et reconnu un tel préjudice
Xavier Kemlin un héritier contre Carrefour
"Né, de son propre aveu, dans un berceau doré", l'arrière-petit-fils de Geoffroy Guichard - le fondateur de Casino - ne s'était pas imaginé en redresseur de torts. "A l'origine, en 2006, il y a une banale contestation de prix", raconte Xavier Kemlin. Actionnaire minoritaire d'Hyparlo, un franchisé de Carrefour, il dénonce le montant offert par le grand distributeur pour prendre le contrôle de cette société. Kemlin a touché 12 millions d'euros, mais estime qu'il aurait dû en percevoir 30. Surtout, il évalue le préjudice total pour l'ensemble des petits porteurs, y compris les salariés actionnaires d'Hyparlo, à 300 millions. Il dépose alors, devant la cour d'appel de Paris, un recours contre l'Autorité des marchés financiers (ex-COB) pour avoir accepté la garantie de cours proposée par Carrefour. "Si je ne l'avais pas fait, qui d'autre ?" lance cet homme fortuné et doté d'un solide carnet d'adresses. En quatre ans, l'affaire, qui lui a déjà coûté 300 000 euros, s'est muée en un imbroglio judiciaire - près d'une vingtaine de procédures - que seuls Kemlin et son avocat parviennent encore à suivre. D'un tribunal l'autre, l'accusateur a été débouté, quand il ne s'est pas retrouvé en position d'accusé."Je ne lâcherai pas", assure pourtant cet amateur de chasse replié en Suisse depuis douze ans. A la suite de sa plainte au pénal, en décembre 2007, deux juges d'instruction ont été nommés en septembre dernier. "Carrefour, comme les autres, doit respecter la loi", martèle Kemlin. Petit actionnaire du géant de la distribution, il ne se prive jamais d'intervenir lors de l'assemblée générale annuelle. Que ce soit pour dénoncer le parachute doré de l'ex-président José Luis Duran... ou rappeler le contentieux Hyparlo au bon souvenir des dirigeants actuels.
Jean-Marie Kuhn le contradicteur d'Albert frère
Cela ressemble à une mauvaise histoire belge. Un petit entrepreneur lorrain se fait "rouler dans la farine" par plus gros et plus malin que lui, en l'occurrence le groupe GIB, leader de la distribution outre-Quiévrain dans les années 1990, et dont l'un des actionnaires n'est autre que le milliardaire Albert Frère. Fils de comptable, Jean-Marie Kuhn ne badine pas avec les chiffres. Quand il voit, en 2006, que GIB cède Quick à la Caisse des dépôts, bras armé de l'Etat français, pour quelque 800 millions d'euros, soit près de trois fois son chiffre d'affaires annoncé deux ans plus tôt, son sang ne fait qu'un tour. Cette opération lui rappelle son contentieux avec le même vendeur (GIB) à propos d'une société qu'il lui avait rachetée en 1995. "Cette fois encore, les bilans semblaient donner une vision optimiste pour justifier le prix requis", avance-t-il. Fort de cette découverte, il devient actionnaire des entreprises dans lesquelles agit Frère (GDF-Suez, Suez Environnement...), alerte Bercy, multiplie les courriers officiels, à la Cour des comptes, à l'Elysée, et finit par déposer plainte au pénal, en 2008, contre le groupe Albert Frère. Non sans amateurisme : le 18 juin 2009, sa plainte est déclarée irrecevable. Pas découragé, il se retourne vers la justice belge dès le 24 juillet 2009 avec une plainte contre X. Non seulement celle-ci est acceptée, mais encore, en décembre dernier, le procureur du Roi de Charleroi se joint à l'instruction et ajoute deux nouveaux chefs d'accusation. De quoi renforcer la détermination de Kuhn. "J'agis comme victime, citoyen et contribuable", assure cet autodidacte, un brin crâne, satisfait d'être enfin reconnu dans son combat.
Par Libie Cousteau, Valérie Lion, publié le 20/01/2010 à 18:01 - mis à jour le 20/01/2010 à 18:08
Ce jeudi 21 janvier, Armel Lacaule n'est pas venu tailler le bout de gras avec les autres petits actionnaires, dans le local que la Société générale met à leur disposition, au sous-sol de son siège social, boulevard Haussmann, à Paris. Mais cet ancien cheminot de 62 ans a consigné, en rouge, sur son calepin, les dates que la 11e chambre correctionnelle de Paris devait fixer, ce jour-là, pour le procès de Vivendi et de son ex-PDG, Jean-Marie Messier, soupçonnés d'avoir diffusé des "informations fausses et trompeuses". Lacaule est, avec d'autres, à l'origine de la plainte contre l'ancien patron du groupe de médias, déposée au pénal par Me Frédérik-Karel Canoy en... 2002. Sept ans plus tard, le 22 octobre dernier, les plaignants, pour la plupart actionnaires individuels, ont appris la bonne nouvelle : le renvoi en correctionnelle de cinq anciens dirigeants de Vivendi, dont "J2M". Tous risquent non seulement de fortes amendes, mais aussi selon les textes - plusieurs années de prison ferme. Seuls ou à travers des associations, les actionnaires minoritaires sont de plus en plus nombreux dans les prétoires. Pourtant, les procédures collectives à l'américaine (class actions), telles que celle en cours aux Etats-Unis contre Vivendi, ne sont pas autorisées en France, au grand dam de Colette Neuville, présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires. Depuis qu'un tribunal a accordé, en 2006, à 700 actionnaires constitués parties civiles contre le plasturgiste Sidel, une indemnisation de 10 euros par action pour réparation du préjudice subi par la divulgation de fausses informations, certains investisseurs individuels se sont transformés en véritables justiciers. D'Alcatel à EADS, en passant par la Société générale ou France Télécom, une poignée de petits actionnaires français sont à l'origine d'une multitude de procédures contre les vedettes du CAC 40.
Armel Lacaule un retraité défie Vivendi
"Chez moi, si vous ne marchez pas droit, on vous met dans l'océan", martèle Armel Lacaule. D'un naturel plutôt introverti, ce Gascon n'est pas mécontent de voir "l'ex-maître du monde" comparaître devant le tribunal. "Jean-Marie Messier était visionnaire, mais il a aussi beaucoup trompé ses actionnaires", s'agace ce fils d'agriculteur qui investit en Bourse depuis une quinzaine d'années. Comme plusieurs centaines d'épargnants parties civiles au procès, il espère obtenir réparation et faire la leçon à certains dirigeants, "que l'on ferait mieux de payer moins cher au regard de leurs piètres résultats". Ce retraité à l'accent du Sud-Ouest et à la voix suave n'est pas un contestataire professionnel. Tant s'en faut. Mais il apprécie la rectitude et considère l'investissement individuel comme un acte citoyen suceptible de consolider le capital des entreprises françaises. Dès lors, face à des "informations trompeuses", Armel Lacaule voit rouge.Le 16 avril 2001, il avait déjà adressé au procureur de la République du Havre une lettre accusatoire contre les dirigeants de Sidel, pris, à ses yeux, en flagrant délit de malhonnêteté. En parcourant le site de la Commission des opérations de Bourse (COB), il avait découvert que plusieurs responsables avaient cédé des paquets d'actions, tandis qu'ils continuaient à promettre monts et merveilles au marché. "Je n'avais pas d'arrière-pensée procédurière, mais j'avais besoin de lâcher mon venin", assure-t-il. Cinq ans plus tard, le bonhomme a finalement obtenu réparation. Une première en France : jamais, jusque-là, un tribunal n'avait donné raison à des actionnaires lésés par des informations trompeuses et reconnu un tel préjudice
Xavier Kemlin un héritier contre Carrefour
"Né, de son propre aveu, dans un berceau doré", l'arrière-petit-fils de Geoffroy Guichard - le fondateur de Casino - ne s'était pas imaginé en redresseur de torts. "A l'origine, en 2006, il y a une banale contestation de prix", raconte Xavier Kemlin. Actionnaire minoritaire d'Hyparlo, un franchisé de Carrefour, il dénonce le montant offert par le grand distributeur pour prendre le contrôle de cette société. Kemlin a touché 12 millions d'euros, mais estime qu'il aurait dû en percevoir 30. Surtout, il évalue le préjudice total pour l'ensemble des petits porteurs, y compris les salariés actionnaires d'Hyparlo, à 300 millions. Il dépose alors, devant la cour d'appel de Paris, un recours contre l'Autorité des marchés financiers (ex-COB) pour avoir accepté la garantie de cours proposée par Carrefour. "Si je ne l'avais pas fait, qui d'autre ?" lance cet homme fortuné et doté d'un solide carnet d'adresses. En quatre ans, l'affaire, qui lui a déjà coûté 300 000 euros, s'est muée en un imbroglio judiciaire - près d'une vingtaine de procédures - que seuls Kemlin et son avocat parviennent encore à suivre. D'un tribunal l'autre, l'accusateur a été débouté, quand il ne s'est pas retrouvé en position d'accusé."Je ne lâcherai pas", assure pourtant cet amateur de chasse replié en Suisse depuis douze ans. A la suite de sa plainte au pénal, en décembre 2007, deux juges d'instruction ont été nommés en septembre dernier. "Carrefour, comme les autres, doit respecter la loi", martèle Kemlin. Petit actionnaire du géant de la distribution, il ne se prive jamais d'intervenir lors de l'assemblée générale annuelle. Que ce soit pour dénoncer le parachute doré de l'ex-président José Luis Duran... ou rappeler le contentieux Hyparlo au bon souvenir des dirigeants actuels.
Jean-Marie Kuhn le contradicteur d'Albert frère
Cela ressemble à une mauvaise histoire belge. Un petit entrepreneur lorrain se fait "rouler dans la farine" par plus gros et plus malin que lui, en l'occurrence le groupe GIB, leader de la distribution outre-Quiévrain dans les années 1990, et dont l'un des actionnaires n'est autre que le milliardaire Albert Frère. Fils de comptable, Jean-Marie Kuhn ne badine pas avec les chiffres. Quand il voit, en 2006, que GIB cède Quick à la Caisse des dépôts, bras armé de l'Etat français, pour quelque 800 millions d'euros, soit près de trois fois son chiffre d'affaires annoncé deux ans plus tôt, son sang ne fait qu'un tour. Cette opération lui rappelle son contentieux avec le même vendeur (GIB) à propos d'une société qu'il lui avait rachetée en 1995. "Cette fois encore, les bilans semblaient donner une vision optimiste pour justifier le prix requis", avance-t-il. Fort de cette découverte, il devient actionnaire des entreprises dans lesquelles agit Frère (GDF-Suez, Suez Environnement...), alerte Bercy, multiplie les courriers officiels, à la Cour des comptes, à l'Elysée, et finit par déposer plainte au pénal, en 2008, contre le groupe Albert Frère. Non sans amateurisme : le 18 juin 2009, sa plainte est déclarée irrecevable. Pas découragé, il se retourne vers la justice belge dès le 24 juillet 2009 avec une plainte contre X. Non seulement celle-ci est acceptée, mais encore, en décembre dernier, le procureur du Roi de Charleroi se joint à l'instruction et ajoute deux nouveaux chefs d'accusation. De quoi renforcer la détermination de Kuhn. "J'agis comme victime, citoyen et contribuable", assure cet autodidacte, un brin crâne, satisfait d'être enfin reconnu dans son combat.
Par Libie Cousteau, Valérie Lion, publié le 20/01/2010 à 18:01 - mis à jour le 20/01/2010 à 18:08
mercredi 13 janvier 2010
Vivendi, Veolia Responsible for Ex-CEO’s Comments, Lawyer Says 2010-01-08 17:38:26.365 GMT
Jan. 8 (Bloomberg) -- Vivendi SA and Veolia Environnement
SA, spun off from Vivendi in 2002, share responsibility with the
seven former executives facing trial for misleading investors
about the financial health of the company, a shareholder lawyer
said in filing a private prosecution against the companies.
Jean-Marie Messier, Vivendi’s former chief executive
officer, Edgar Bronfman Jr. and five other former top executives
face charges including market manipulation, distributing false
information and misuse of corporate funds at Paris-based
Vivendi, a civil plaintiff in the case.
“The companies are responsible for the misleading
statements made by Messier,” lawyer Frederik-Karel Canoy, who
represents about 1,000 individual investors, said today in a
telephone interview. Vivendi “will wear two hats in the trial,
as accused and plaintiff. It’s allowed in France.”
Vivendi and Veolia were served papers notifying them of the
private prosecution yesterday, Canoy said. He notified the court
and the Paris prosecutor today. A scheduling hearing for the
trial is set for Jan. 21.
Veolia received the notice and had no comment on the
matter, said spokeswoman Marie-Claire Camus. A Vivendi spokesman
didn’t immediately return calls for comment. Isabelle Montagne,
a spokeswoman for the prosecutors’ office, said they hadn’t yet
received the filing.
By Heather Smith - Bloomberg -
SA, spun off from Vivendi in 2002, share responsibility with the
seven former executives facing trial for misleading investors
about the financial health of the company, a shareholder lawyer
said in filing a private prosecution against the companies.
Jean-Marie Messier, Vivendi’s former chief executive
officer, Edgar Bronfman Jr. and five other former top executives
face charges including market manipulation, distributing false
information and misuse of corporate funds at Paris-based
Vivendi, a civil plaintiff in the case.
“The companies are responsible for the misleading
statements made by Messier,” lawyer Frederik-Karel Canoy, who
represents about 1,000 individual investors, said today in a
telephone interview. Vivendi “will wear two hats in the trial,
as accused and plaintiff. It’s allowed in France.”
Vivendi and Veolia were served papers notifying them of the
private prosecution yesterday, Canoy said. He notified the court
and the Paris prosecutor today. A scheduling hearing for the
trial is set for Jan. 21.
Veolia received the notice and had no comment on the
matter, said spokeswoman Marie-Claire Camus. A Vivendi spokesman
didn’t immediately return calls for comment. Isabelle Montagne,
a spokeswoman for the prosecutors’ office, said they hadn’t yet
received the filing.
By Heather Smith - Bloomberg -
Vivendi débouté de ses poursuites contre deux actionnaires français
Le groupe Vivendi, qui contestait la participation de deux de ses actionnaires et de l'Adam à une procédure collective menée aux Etats-Unis, a été débouté mercredi par le tribunal de grande instance de Paris.
Dans son jugement, la Première chambre civile a considéré Vivendi "mal fondé en son action".
Le 25 novembre, le groupe de médias et télécoms avait demandé au tribunal d'ordonner à deux petits porteurs, Olivier Gérard et Gérard Morel, ainsi qu'à la présidente de l'Adam (Association de défense des actionnaires minoritaires), Colette Neuville, de se désister d'une "class action" (procédure collective), en cours actuellement à New York.
MM. Gérard et Morel étaient alors les "représentants français" de la class action, tandis que l'Adam est à l'origine de cette procédure.
Depuis 2002, d'anciens actionnaires de Vivendi dénoncent devant ce tribunal américain une fraude comptable commise au début des années 2000 par Vivendi et ses dirigeants.
A l'audience, l'avocat de Vivendi, Me Hervé Pisani avait argué que leur participation à la class action constituait "un abus du droit d'ester en justice", parce qu'ils ont acheté "leurs actions à la Bourse de Paris, en application du droit français" pour une société dont le siège est à Paris.
"Le droit français n'admet pas ce type de class action", avait-il dénoncé.
Pour les actionnaires, Me Alexis Mourre avait répliqué que le juge français ne pouvait "se substituer" au juge américain, premier saisi.
Mercredi, le TGI lui a donné raison, rappelant que "le juge américain s'est déclaré compétent pour statuer sur une demande d'indemnisation incluant les actionnaires français de Vivendi".
Or, cela "suffit à démontrer qu'en se joignant à l'action de groupe introduite en juillet 2002 par d'autres actionnaires, ni M. Morel, ni M. Gérard, ni encore moins l'Adam n'ont commis un abus d'ester en justice, supposant malice, mauvaise foi ou intention de nuire".
L'enjeu était important pour Vivendi, car quelque 60% de ses actionnaires pendant la période litigieuse, entre 2000 et 2002, sont français. En cas de condamnation aux Etats-Unis, les dommages et intérêts, vraisemblablement des milliards de dollars, auraient été considérablement réduits si les Français avaient dû se retirer de la class action.
Source: Le Monde
Dans son jugement, la Première chambre civile a considéré Vivendi "mal fondé en son action".
Le 25 novembre, le groupe de médias et télécoms avait demandé au tribunal d'ordonner à deux petits porteurs, Olivier Gérard et Gérard Morel, ainsi qu'à la présidente de l'Adam (Association de défense des actionnaires minoritaires), Colette Neuville, de se désister d'une "class action" (procédure collective), en cours actuellement à New York.
MM. Gérard et Morel étaient alors les "représentants français" de la class action, tandis que l'Adam est à l'origine de cette procédure.
Depuis 2002, d'anciens actionnaires de Vivendi dénoncent devant ce tribunal américain une fraude comptable commise au début des années 2000 par Vivendi et ses dirigeants.
A l'audience, l'avocat de Vivendi, Me Hervé Pisani avait argué que leur participation à la class action constituait "un abus du droit d'ester en justice", parce qu'ils ont acheté "leurs actions à la Bourse de Paris, en application du droit français" pour une société dont le siège est à Paris.
"Le droit français n'admet pas ce type de class action", avait-il dénoncé.
Pour les actionnaires, Me Alexis Mourre avait répliqué que le juge français ne pouvait "se substituer" au juge américain, premier saisi.
Mercredi, le TGI lui a donné raison, rappelant que "le juge américain s'est déclaré compétent pour statuer sur une demande d'indemnisation incluant les actionnaires français de Vivendi".
Or, cela "suffit à démontrer qu'en se joignant à l'action de groupe introduite en juillet 2002 par d'autres actionnaires, ni M. Morel, ni M. Gérard, ni encore moins l'Adam n'ont commis un abus d'ester en justice, supposant malice, mauvaise foi ou intention de nuire".
L'enjeu était important pour Vivendi, car quelque 60% de ses actionnaires pendant la période litigieuse, entre 2000 et 2002, sont français. En cas de condamnation aux Etats-Unis, les dommages et intérêts, vraisemblablement des milliards de dollars, auraient été considérablement réduits si les Français avaient dû se retirer de la class action.
Source: Le Monde
Vivendi condamné, source EXPRESS Par Libie Cousteau, publié le 13/01/2010
Le groupe vient d'être débouté concernant son action en justice contre deux actionnaires minoritaires français et l'ADAM. Il devra leur payer 10.000 euros chacun.
Le groupe Vivendi vient d'être débouté par première chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris concernant son action en justice contre deux actionnaires minoritaires français et l'ADAM ( association de défense des actionnaires minoritaires). Le groupe Vivendi, qui contestait le droit de ces petits actionnaires d'ester en justice sur le territoire américain alors qu'ils avaient acheté leurs actions en France, a été débouté de toutes ses demandes et condamné à payer à MM Gérard Morel, Olivier Gérard et à l'ADAM la somme de 10 000 euros chacun. Pour Vivendi et Jean-Marie Messier, son ex-président, accusé d'une fraude comptable commise au début des années 2000 par une « class action » (procédure collective) américaine, cette condamnation est une mauvaise nouvelle alors que l'on attend, d'ici à la fin de la semaine, le verdict des 9 jurés, censés répondre à 57 questions. Enjeu : plusieurs milliards de dollars d'indemnités.
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