jeudi 22 juillet 2010

Un petit actionnaire de L'Oréal porte plainte contre Banier.Par TF1 News (avec agence), le 20 juillet 2010 à 09h43, mis à jour le 20 juillet 2010 à 15:54 Dossier : Affaire Bettencourt Un actionnaire du groupe de Liliane Bettencourt a porté plainte contre le photographe proche de la milliardaire. Il estime que ce dernier aurait bénéficié d'un contrat de complaisance de 4 millions d'euros de la part du géant de la cosmétique. Une enquête préliminaire a été ouverte.

L'affaire Bettencourt commence à faire des vagues chez L'Oreal. Un actionnaire du groupe de LilianeBettencourt a porté plainte contre le photographeFrançois-Marie Banier, proche de la milliardaire, estimant que ce dernier aurait bénéficié d'un contrat de complaisance de 4 millions d'euros de la société, révèle mardi RTL. Il s'agit d'une plainte contre X pour abus de biens sociaux. L'avocat du petit actionnaire, Me Frédérik-Karel Canoy, est spécialisé notamment dans la défense d'actionnaires lésés par des malversations financières. Selon la radio RTL, M. Banier a décroché en 2002 "un contrat de 405.000 euros par an pendant 10 ans", qui prévoit de rémunérer le photographe pour des "conseils de mode et de sensibilité artistique", et d'organiser une grande exposition par an des oeuvres de l'intéressé.


Pour Me Canoy, interviewé par la radio, "c'était une largesse, une faveur", et"on estime que ce contrat n'a été honoré que partiellement". M. Banier "n'aurait pas connu Mme Bettencourt, il n'aurait pas bénéficié de ce contrat", ajoute l'avocat. M. Banier est proche depuis longtemps de Mme Bettencourt, rencontrée en 1969. Selon le photographe et la milliardaire, cette complicité au long cours s'assoit sur une convergence de tempéraments. D'après la fille de la riche héritière, Françoise Bettencourt-Meyers, des intérêts financiers sont également en jeu. A la suite de cette plainte, une enquête préliminaire de police a été ouverte par le parquet de Paris sur cette mission de "conseil artistique".
 
Contrats d'assurance-vie, chèques, tableaux de maîtres, le photographe des stars, selon elle, se serait fait remettre près d'un milliard d'euros de dons, dans les années 1990 et 2000, en profitant de la fragilité psychologique de l'octogénaire. Une thèse fermement démentie par l'intéressé, qui assure que ces cadeaux lui ont été consentis par une "femme brillante et libre". Poursuivi pour abus de faiblesse, le photographe devait être jugé dans cette affaire début juillet par la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre. Mais son procès a été renvoyé sine die, en raison des rebondissements suscités par la divulgation des écoutes de conversations entre Mme Bettencourt et ses proches.

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