L'Autorité des marchés financiers (AMF), instance de régulation de la bourse, a terminé vendredi une semaine d'auditions de dirigeants anciens et actuels d'EADS et d'Airbus. Ils sont soupçonnés de délit d'initié pour avoir vendu massivement en 2006 les actions qu'ils détenaient, juste avant que ne soient annoncés les retards dans la construction de l'A380.
Ces auditions se sont déroulées à huis clos au palais Brongniart et devaient permettre à la commission des sanctions de l'AMF de "juger" 17 personnes physiques dont l'ancien coprésident d'EADS Noël Forgeard, l'ex-directeur général délégué du groupe Jean-Paul Gut, Andreas Sperl, directeur actuel de site d'EADS à Dresde, l'ancien vice-président d'Airbus Olivier Andriès, le directeur des ressources humaines Erik Pillet, le directeur général délégué d'Airbus John Leahy ou Alain Flourens, responsable des centres d'excellence et trois personnes morales: les groupes EADS, Daimler et Lagardère.
Au terme d'une semaine "très dense avec des dossiers énormes en volume et très techniques", selon une source proche du dossier, l'AMF doit décider d'éventuelles sanctions à l'encontre des personnes soupçonnées de "manquement d'initié" (délit d'initié, dans la terminologie de l'AMF). La publication de ces sanctions devrait avoir lieu avant les fêtes de fin d'année, avait dit l'AMF, lundi.
Selon l'un des avocats de Noël Forgeard, "le rapporteur a atténué ses demandes de sanctions" vis à vis de son client. La défense pense avoir "prouvé l'innocence" de l'ancien coprésident d'EADS et "prouver que sa décision de dégager ses options étaient bien antérieure au 1er mars 2006". Selon l'un des avocats de Noël Forgeard, "personne à Airbus ou à EADS n'était au courant qu'il y avait un retard significatif sur le programme de l'A380" au 1er mars.
Les avocats de la défense ont passé la semaine à essayer de mettre à mal l'accusation de l'AMF. Un chef de mission du cabinet McKinsey, missionné par Airbus entre décembre 2005 et juin 2006 pour régler les problèmes de production de l'A380 est venu témoigner. "Il aurait affirmé ne pas savoir qu'un retard de la construction de l'A380 allait intervenir", a dit l'avocat.
Dans le cadre de la procédure judiciaire, Noël Forgeard a été mis en examen le 29 mai 2008, suivi de quatre autres personnes: Jean-Paul Gut, Olivier Andriès, Andreas Sperl et l'Allemand Gustav Humbert, ex-président d'Airbus, qui n'est plus mis en cause par l'AMF. AP
Ces auditions se sont déroulées à huis clos au palais Brongniart et devaient permettre à la commission des sanctions de l'AMF de "juger" 17 personnes physiques dont l'ancien coprésident d'EADS Noël Forgeard, l'ex-directeur général délégué du groupe Jean-Paul Gut, Andreas Sperl, directeur actuel de site d'EADS à Dresde, l'ancien vice-président d'Airbus Olivier Andriès, le directeur des ressources humaines Erik Pillet, le directeur général délégué d'Airbus John Leahy ou Alain Flourens, responsable des centres d'excellence et trois personnes morales: les groupes EADS, Daimler et Lagardère.
Au terme d'une semaine "très dense avec des dossiers énormes en volume et très techniques", selon une source proche du dossier, l'AMF doit décider d'éventuelles sanctions à l'encontre des personnes soupçonnées de "manquement d'initié" (délit d'initié, dans la terminologie de l'AMF). La publication de ces sanctions devrait avoir lieu avant les fêtes de fin d'année, avait dit l'AMF, lundi.
Selon l'un des avocats de Noël Forgeard, "le rapporteur a atténué ses demandes de sanctions" vis à vis de son client. La défense pense avoir "prouvé l'innocence" de l'ancien coprésident d'EADS et "prouver que sa décision de dégager ses options étaient bien antérieure au 1er mars 2006". Selon l'un des avocats de Noël Forgeard, "personne à Airbus ou à EADS n'était au courant qu'il y avait un retard significatif sur le programme de l'A380" au 1er mars.
Les avocats de la défense ont passé la semaine à essayer de mettre à mal l'accusation de l'AMF. Un chef de mission du cabinet McKinsey, missionné par Airbus entre décembre 2005 et juin 2006 pour régler les problèmes de production de l'A380 est venu témoigner. "Il aurait affirmé ne pas savoir qu'un retard de la construction de l'A380 allait intervenir", a dit l'avocat.
Dans le cadre de la procédure judiciaire, Noël Forgeard a été mis en examen le 29 mai 2008, suivi de quatre autres personnes: Jean-Paul Gut, Olivier Andriès, Andreas Sperl et l'Allemand Gustav Humbert, ex-président d'Airbus, qui n'est plus mis en cause par l'AMF. AP
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